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Ivy Trojan
Ivy Trojan
L'ange et le diable
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MessageSujet: Une autre page de l'histoire s'écrit   Une autre page de l'histoire s'écrit EmptyJeu 5 Juil - 22:37


     


Une autre page de l'histoire s'écrit

Putain Katara, je te déteste, à quoi est-ce que tu pensais ? Quoi ? Arrête de te plaindre, grâce à moi tu vas avoir de l'action ! Mais oui bien sur, enfin ça c'est uniquement parce qu'on a réussi à survivre aux emmerdes dans lesquels tu nous as fourrés ! Tiens, tu réponds plus maintenant ? Je secoue la tête pour arrêter de me parler à moi-même, vu que Katara ne me répond plus. Dire que je m'étais réveillée pour trouver un flingue pointé sur moi et mon corps nu. De ce que j'avais pu comprendre, Katara avait encore séduit quelqu'un, et vu l'odeur que je me traînais, elle avait même réussi à aller plus loin que des préliminaires. Bref, j'avais à peine eu le temps de réagir et de briser la nuque de l'humain pour ne pas mourir. C'est quand j'avais fouillé ses affaires que j'avais trouvé une carte le reliant à l'unité gouvernemental qui souhaitait éliminer les strigoïs. Et c'est à partir de ce moment là que j'avais commencé à engueuler Katara. J'avais malgré tout plusieurs questions : pourquoi ses idiots se promenaient toujours avec des cartes les reliant à unité secrète ? Le but du secret n'était pas justement que personne ne les relie à cette unité fantôme ? Non parce que vraiment, là, y avait rien de secret dans ses affaires, j'avais même atterris dans son lit à lui, dans sa planque. Ce qui m'amène à une autre question : si le boulot du mec est de butter du strigoï, pourquoi j'étais toujours en vie ? C'était un mec qui voulait buter l'objet de son attirance c'est ça ? Non parce que je détestais vraiment ce genre de situations.

En fouillant plus loin, bon en fait j'avais juste trouvé son téléphone, j'avais pu voir qu'une rencontre était programmé entre plusieurs ressortissants de l'unité. Et finalement ma curiosité, ou mon esprit stratégique... ou Katara, avait gagné et je me retrouvais à me diriger vers le lieu en question. C'est étonnant comme tout paraissait mort alors qu'en réalité, je pouvais entendre des dizaines de cœurs battre. Autant de cœurs à arracher, ça va être drôle non ? La ferme Katara, t'en as fait bien assez pour aujourd'hui. Je trouve pas moi...

J'ignore difficilement Katara qui boude dans un coin de mon esprit, tout en prenant distraitement en compte le fait qu'elle devenait de plus en plus présente dans ma vie. Elle pouvait contrôler mon corps de plus en plus longtemps mais surtout, elle revenait de plus en plus vite à la vie après ces utilisations alors qu'avant, j'étais tranquille pendant plusieurs jours. C'était plutôt mauvais signe... Enfin, si on ne prenait pas en compte que de toute façon, Matthew voulait me tuer et qu'il mettrait un terme à ma vie avant que Katara ne devienne un vrai problème. Quoi ? Me fais pas croire que tu vas te laisser éliminer aussi facilement par ce mec ? C'est pas parce qu'il a trouvé des couilles que tu dois nous tuer ! Je ne suis pas d'accord ! J'ignore de mon mieux Katara même si je ne peux pas nier qu'elle a surement raison. Par réflexe, par instinct, je vais certainement me battre pour ma vie. Et cela fait bien longtemps qu'on ne m'a pas vaincu dans un combat singulier. Alors j'imagine que la question ne se réglera pas aussi facilement. Si seulement je pouvais trouver Gabriel et avoir mes réponses...

Je me reprends quand je sens une odeur familière arrivée vers moi. Bois de santal et sang frais, mélangé à du vieux cuir. Strigoï. Matthew. Je l'observe avancer sans faire attention à nos ennemis planqués, ou plutôt, avançant dans le but de provoquer la bagarre, si j'en crois les rumeurs. Sauf que quand il arrive près de moi, je sors de l'ombre, reconnaissant un éclair de surprise dans son regard (je m'étais placé à côté d'une bouche d'aération, de telle sorte que mon odeur était presque invisible, après tout, les strigoïs faisaient apparemment aussi parti de l'unité et je n'avais pas envie d'être repérée), avant que je ne plaque ma main contre sa bouche. Je parle ensuite doucement, très doucement. Un humain n'aurait rien entendu et même pour un strigoï c'est presque inaudible, mais justement c'est le but.

« Ils ont des strigoïs avec eux, tu ne peux pas entrer sans plan comme ça. Et oui je sais, tu veux et tu vas me tuer mais après. Suis-moi.»

D'un signe de la tête, je pointe la bouche d'aération légèrement en hauteur avant de lâcher Matthew. Je ne veux même pas l'entendre ou voir son regard, je sais qu'il a senti l'odeur de l'humain sur moi et j'attends les remarques comme quoi j'étais une péripatéticienne mais ce n'est pas pour autant que j'étais obligée d'attendre sans rien faire. Je pouvais retarder le moment. Et les duels alors ? Tu n'aimes plus jouer ? Je peux prendre ta place alors ? Vraiment Katara, tu ferais mieux de te la fermer parce que tu commences à devenir agaçante. J'entends Matthew me suivre à quatre pattes dans la bouche, tiens je n'aurais pas cru qu'il accepterait de me suivre. Une fois arrivée au dessus de la plaque de la salle où se tient la réunion, je me retourne difficilement mais sans bruit pour me retrouver face à Matthew et avec la grille entre nous deux. Le connaissant, à un moment, il va enlever la grille et on va sauter dans le tas pour tuer pour le monde. Enfin encore une fois, ce n'est que sa réputation mais vu notre dernière rencontre, j'y crois assez. En attendant, on peut bien écouter et récolter quelques informations.

« Je compte trois strigoïs devant la porte de la salle et...»

Je renifle délicatement, me basant plus sur mon odorat que sur mon ouïe. Je ne sais pas pourquoi, mais mon odorat était bien plus puissant que mes autres sens alors j'avais appris à lui faire confiance. Peut-être parce que Katara ne pouvait parasiter ce sens là...

« ... deux autres dans les couloirs. Sinon que des humains. Et toi ? »

Les questions sur ce qu'il fait ici, ce sera pour plus tard, même si je m'en doute. Il est là pour se venger de la dérouillée que l'unité a mise à son groupe et s'adonner à son plus grand passe-temps, la mort. Sa meilleure amante. Quand à moi... Je commence à me demander si j'ai bien fait de venir. Non mieux encore, je commence à me demander pourquoi je suis montée la première dans la bouche d'aération qui nous permettait à peine de tenir à genoux, et me faisait me retrouver ainsi bloquée entre Matthew et la sortie. Définitivement, j'avais mal réfléchis sur ce coup-là...
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Matthew Thompson
Matthew Thompson
L'inatteignable
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MessageSujet: Re: Une autre page de l'histoire s'écrit   Une autre page de l'histoire s'écrit EmptyVen 6 Juil - 23:49



Une autre page de l'histoire s'écrit

Un gun à balles d’argent entre les mains, je vérifie son état avant de le ranger à l’intérieur de ma veste en cuir avec l’autre. Au même moment Aedan, un membre du groupe, entre dans la chambre qu’on a bien voulu m’offrir au sein de ce manoir. Je dois dire que c’est assez étrange de retourner vivre auprès des miens, disons que je me suis habitué à plus d’indépendance et de solitude, mais ce n’est pas non plus déplaisant de se comporter comme au bon vieux temps.

- Tout a été mis en place.

- Parfait, j’y vais seul. Si Jake demande dis-lui que je suis allé courir la donzelle en Andalouse.


Sourire aux lèvres, je lui donne une tape sur l’épaule avant de disparaître des lieux, sans vraiment lui laisser le temps de répondre quoi que ce soit. Et me voilà sur le nouveau territoire de guerre. J’ai quelques humains à aller tuer à l’intérieur de ce bâtiment, des strigoïs également. Je jette un coup d’œil à ma montre avant d’entrer à l’intérieur, sûr de moi, prêt à foncer dans le tas. Mais à peine arrivé que déjà je me fais arrêter. On dirait que l’action va commencer plus tôt que prévu. Sauf que non, ce n’est pas un ennemi, c’est Alena. En fait j’ai parlé trop vite en disant que ce n’était pas un ennemi, après tout Alena est même en tête de liste de mes ennemis à abattre mais à faire morfler avant. Sa main plaquée contre ma bouche, j’écoute malgré tout ses mots, relevant un sourcil avant de finalement relever la tête vers la bouche d’aération qu’elle regarde. Va pour une petite balade, j’imagine que ça ne devrait pas trop perturber mon programme.

Je la suis sans dire un mot, préférant éviter d’attirer l’attention sur nous. Il faut bien l’avouer, je m’amuse largement à être derrière elle pendant la balade pour profiter de la délicieuse vu qui s’offre à moi. Le moulant ça te va plutôt bien beauté. J’efface mon sourire lorsqu’on arrive à destination et qu’Alena, ou plutôt Ivy, me montre la salle de réunion où j’avais justement l’intention de me rendre. Je la trouve presque mignonne à se mettre à compter le nombre d’ennemis et à me demander mon avis, comme si on faisait équipe elle et moi. Beauté la seule chose qu’on fera ensemble c’est la danse de la mort, et ta plus grave erreur ce soir aura été de penser que je me suis déplacé sans le moindre plan.

- Le compte est presque bon, tu as juste oublié de te compter dans la salle.

Et sur ces mots je ne lui laisse pas le temps de réagir, la poussant à travers la grille pour qu’elle atterrisse au beau milieu de tout ce petit monde. Immédiatement les humains se redressent et braquent leurs armes sur elle. Quant à moi, je jette un nouveau coup d’œil à ma montre. On arrive pile à l’heure pour les festivités on dirait. Les humains ont tout juste le temps de demander à Ivy de ne pas bouger avant qu’une explosion ne vienne les déranger. En moins de temps qu’il n’en faut l’apocalypse s’est installée au sein du bâtiment. Les couloirs sont en feu, une fumée noire brouille la vue et les sens de tous, tout est en ruine et l’odeur du sang annonce à la fois des morts et des blessés. Mais je sais qu’Ivy est en vie, je le suppose du moins, sinon c’est qu’elle n’en valait vraiment pas la peine. Je descends de cette bouche d’aération, atterrissant tranquillement sur mes pieds pour venir arracher le cœur de la poitrine d’un des humains avant qu’il n’ait le temps de tirer. Où sont passés ces traîtres de strigoïs ? Ne me dites pas qu’ils ont pris la fuite, ce ne serait pas amusant sinon. Et toi Ivy, où te caches-tu ?

- Toujours en vie, chérie ? Ce serait dommage de manquer les festivités.

Un corps se jette sur moi pour me renverser. Ivy ? Non, une autre strigoï enragée et plutôt bien endommagée de brûlures. Elle a l’air complètement hystérique à tenter de me donner des coups de griffes comme s’il s’agissait d’un animal enragé. Je la sonne à moitié d’un coup de poing avant de venir arracher sa tête à son cou. Me voilà tâché de sang, c’est malin. Je repousse son cadavre sur le côté avant de me relever.

- Allez les gars, montrez-vous, je ne fais que commencer à m’amuser...

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Ivy Trojan
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MessageSujet: Re: Une autre page de l'histoire s'écrit   Une autre page de l'histoire s'écrit EmptyDim 8 Juil - 10:44


     


Une autre page de l'histoire s'écrit

Katara est une vieille compagne dont je commence à m'habituer au mode de pensée. Ce n'est pas le cas de Matthew, tout du moins de ce Matthew. J'ai changé, mais lui aussi. Toutefois, quelque part, je me languis de ce côté tendre qu'il me montrait, de nos promenades nocturnes, de nos éclats de rire, de nos danses improvisés sur des airs de musique provenant de maison paysannes. C'était une autre vie, un autre monde. Je n'étais plus cette femme douce et innocente, j'en avais trop vu. Mais je me languissais de cette innocence, si seulement je pouvais la retrouver ne serait-ce qu'une fois. Si seulement je pouvais perdre la mémoire quelques minutes et aimer de nouveau sans arrière pensée. Mais ce n'était pas possible. J'avais essayé de nouveau, mais je n'avais jamais pu me faire confiance, et je ne le faisais toujours pas. J'avais fini par abandonner. L'éternité se passerait entre Katara et moi uniquement. Ce serait un duo pour le reste de notre vie. Malgré tout, revoir Matthew n'était pas aussi simple que j'aimais le prétendre.

Je ne sais pas pourquoi à chaque fois je souhaitais te laisser une chance. Avec l'entraînement que j'avais reçu, j'avais appris, bien qu'à contrecoeur, à être impitoyable et à ne jamais accorder de seconde chance. Pour toi, je faisais des exceptions et je me faisais avoir à chaque fois. J'en arrivais presque à ne pas être surprise de me retrouver braqué par des armes. Quatre, six, sept humains devant moi. Et c'est sans compter l'agitation, les strigoïs allaient arriver. Je replongeais dans cet état de calme qui me permettait de soutenir n'importe quel regard et de réagir à n'importe quel moment. Cet état qui me rendait proche de mon art de la guerre. Et quand l'explosion retentit, je ne réfléchis pas au pourquoi du comment, j'en profitais juste. Un nuage de poussière m'offrit l'avantage même si les humains se mirent à tirer n'importe comment, une balle m'éraflant le bras sans m'arrêter. En quelques secondes, tous les humains furent hors d'état de nuire, certains morts, d'autres juste assommés, une puce GPS collé à leurs vêtements. Oui, malgré la trahison de Matthew, je n'oubliais pas mon objectif premier d'en apprendre plus sur ce groupe.

Tout à coup, j'entendis la voix de Matthew et étonnement, cela fit monter en moi de la colère qui brisa mon état de calme antérieur. Ah tiens le petit te fait réagir ? Le petit fait presque la même taille que nous, Katara. Pas quand on porte des talons. Je t'avais dis pourtant d'en mettre. Je secouais la tête avec un léger amusement. Parfois, j'en oubliais presque que Katara était mon ennemi, elle avait diminué ma colère mais cela n'avait servi qu'à mettre au point une stratégie dans ma tête. Et pas de chance Matthew, le timing joué en ma faveur.

La poussière finissait de retomber et il finissait de parler quand je fonçais sur lui pour le projeter à terre. Je ne cherchais pas à me battre, juste à le mettre sur le sol. Et j'en profitais pour attraper les deux petites chéries que j'avais entraperçu plus tôt. Tout aussi vite, je vidais les deux chargeurs dans les deux genoux de Matthew. Oh tiens, des balles en argent, on dirait que cela faisait mal.

« Oh des balles en argent, tu n'arranges pas tes affaires Matthew. Je me demande tu vas prendre combien de temps pour réussir à ramper vers un humain afin de guérir plus vite. A ton tour de ramper pour demander pardon, chéri. »


Je m'approchais de lui et avec un sourire mauvais, je jetais les deux armes contre son torse. Je n'utilisais pas ce genre d'armes habituellement, privilégiant les armes blanches aux armes à feu, mais cela ne signifiait pas que je ne savais pas m'en servir comme il aura pu le remarquer.

« Je ne vais pas ramper à tes pieds pour te demander pardon, Matthew. Surtout pour des méfaits dont j'ignore tout. Mais je vais encore moins me laisser tourmenter par toi. Si tu veux me torturer, saches que je rendrais coup sur coup et si ça augmente ta haine envers moi, je n'en ai rien à foutre. Maintenant tu m'excuseras, j'ai d'autres choses à faire. Ne sois pas trop en retard, chéri, tu vas manquer l'action. »


Je haussais une épaule de façon sarcastique avant de faire demi-tour et de m'éloigner en direction des couloirs. J'avais après tout une salle des machines à trouver. Ce n'est pas parce que j'avais vécu reclus pour apprendre à me battre que je ne savais rien des nouvelles technologies. Au contraire, j'avais profité de mon temps avant Missoula pour apprendre d'un hackeur espagnol tout ce qu'il fallait pour contrôler un ordinateur. Et il était temps que j'obtienne quelques informations assez utiles pour rameuter Gabriel. Quoi ? Vous croyez vraiment que j'avais fais tout ça pour plaire à Matthew ? Non, cette unité intéressait son clan et ça pouvait être pour moi le moyen de mettre la main sur le chef et enfin avoir un point final sur cette histoire. C'était mon seul objectif. Sinon je peux aussi te le dire. Et tu changeras de version dans trois jours comme d'habitude ? Non, cette fois je poserais la question en quelqu'un à qui j'ai confiance. Alors tais-toi Katara, tu ne sers à rien pour le moment. D'ailleurs, en y réfléchissant, elle n'avait pas été très active quand je m'étais attaqué à Matthew... Pourtant j'étais persuadée que c'était mes actions et que cela n'avait pas été influencé par elle, en dehors d'un vague sentiment de victoire qu'elle avait ressenti. Bizarre tout cela...
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Dernière édition par Ivy Trojan le Ven 31 Mai - 22:31, édité 1 fois
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Matthew Thompson
Matthew Thompson
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MessageSujet: Re: Une autre page de l'histoire s'écrit   Une autre page de l'histoire s'écrit EmptyMar 21 Mai - 21:13



Une autre page de l'histoire s'écrit

Es-tu prête à jouer, douce Ivy ? Car moi je suis en pleine forme pour te tourmenter ! Ne sois pas déçue joli minois, il fallait bien t’attendre à un minimum de représailles après ce qu’il s’est passé entre nous. En fait tu devrais même t’estimer heureuse d’être encore vivante, ce ne serait pas le cas de tout le monde. Alors jouons Ivy et comptons les points. Pour l’instant nous sommes à 1-0 pour moi mais je ne doute pas que tu reprendras vite du poil de la bête, n’est-ce pas ? Effectivement je ne me suis pas trompé. Après quelques cadavres de plus qui s’écroulent, c’est le corps d’Ivy qui heurte le mien et me renverse. Dos au sol, Ivy assise à califourchon sur moi, voilà qui éveillerait presque de vieilles envies… Du moins jusqu’à ce que les balles soient tirées et que ce soit la douleur qui m’assaille à la place du désir. Piquante l’épine !

Je grogne sous l’effet des brûlures de l’argent, détestant autant Ivy que j’en apprécie son côté téméraire. Tu me donnerais presque envie de toi beauté, même malgré ces balles dans les genoux. Non je ne suis pas masochiste, ou peut-être à peine, tout comme je suis à peine lunatique. « Ramper, ce sont bien les mots d’une femme ! » Provocation facile. Provocation gratuite et mon petit sourire narquois n’arrange pas mon affaire. Mais Ivy garde le contrôle, elle sait quand il faut et quand il ne faut pas rentrer dans mon jeu. Je la vois se pencher doucement pour me dire qu’elle ne me demandera pas pardon pour des faits qu’elle ignore, des faits dont elle a pourtant été l’actrice principale. Puis elle poursuit, affirmant rendre coup pour coup et ça ne fait que raviver le sourire que j’ai sur le visage. Dommage qu’elle s’éloigne si vite, j’aurais eu encore deux – trois mots à lui dire, il va falloir guérir rapidement pour ça.

Ivy disparaît et c’est sur les balles d’argent que je me concentre. Si la majorité des balles sont ressorties, deux sont restées bloquées à l’intérieur. Ce sont donc sur elles que je me focalise, enfonçant mes doigts dans les plaies pour venir attraper les balles à main nue, la brûlure n’a strictement rien d’agréable mais ce n’est pas comme si j’avais des gants sous la main, ni comme si je pouvais laisser ces balles à l’intérieur des plaies. Autant éviter d’avoir à rouvrir la blessure pour les arracher. J’étouffe un premier grognement lorsque la première balle se fait arracher, sentant bien une présence approcher. Strigoï, et ce n’est pas Ivy. Je me dépêche d’aller attraper la seconde balle et j’ai à peine le temps de l’arracher que le strigoï me tombe dessus, venant me soulever du sol en m’attrapant par la gorge pour me plaquer dos à un mur. « Navré mais je préfère que ce soit les femmes qui soient bestiales avec moi. » Le strigoï grogne et je le cogne à la cage thoracique avec assez de violence pour qu’il me relâche. Sauf que c’est moi qui m’écroule à cause de mes genoux encore trop abîmés pour tenir en l’état. Foutue Ivy… Le strigoï me fond dessus et c’est bien plus simple lorsque nous sommes au sol, au moins je n’ai pas besoin de mes jambes pour me tenir debout. Voilà comment ma main vient attraper sa carotide pour l’arracher à sa gorge, gagnant assez de temps pour faire éclater son crâne entre mes mains. Qui veut de la bouillie de strigoï ?

C’est le cadavre de l’humain juste à côté de nous dont je m’empare, buvant de son sang au goût immonde et froid, mais néanmoins suffisant pour guérir mes plaies. J’arrive Ivy… C’est le regard sombre que je me relève et quitte ma place à sa recherche, arrachant la vie de tous ceux qui oseraient se mettre sur mon passage sans la moindre difficulté. C’est elle ma proie et personne ne m’empêchera de l’atteindre. Je finis par retrouver sa trace en salle des machines, concentrée sur je ne sais quelle recherche, visiblement assez pour ne pas ressentir ma présence. C’est donc un sourire aux lèvres que je m’éloigne… Pour revenir quelques secondes plus tard, muni d’une tête arrachée qui passe juste au-dessus son épaule pour finir par s’éclater sur l’écran d’ordinateur qu’elle consultait, déclenchant un court-circuit qui éteint tous les autres ordinateurs autour de nous. « Et c’est un strike pour Thompson ! » Tout de suite après avoir prononcé ces mots, j’use de ma rapidité, pour soulever Ivy de sa chaise et l’allonger dos au bureau. Mon corps penché au-dessus du sien, je viens murmurer ces mots à son oreille. « Tu m’exciterais presque dans cette positon. » Ou peut-être que le presque est de trop, allez savoir. Quoi qu’il en soit ce n’est ni un baiser ni une caresse que je lui offre pour accompagner ces mots, à la place c’est le dessus de sa poitrine que je viens mordre sans la moindre douceur, goûtant à quelques gorgées de ce délicieux nectar avant de la relâcher. «
Tu me devais du sang. » Pour les balles dans les genoux.

C’est lorsque j’entends une arme se charger dans mon dos que je jette un coup d’œil par-dessus mon épaule. Plusieurs options seraient possibles, je pourrais disparaître et laisser Ivy se prendre les balles à ma place, je pourrais encore me servir d’Ivy comme bouclier pendant que j’avancerais tranquillement vers l’humain armé de ces fameuses armes de l’unité… Pourtant ma première réaction est de pousser Ivy pour l’éloigner de la trajectoire alors que le strigoï tire. Sans cette seconde perdue à la protéger, je ne me serais pas pris cette balle. Je parcours la distance qu’il reste entre l’humain et moi en une seconde pour lui arracher l’arme des mains et tirer en plein cœur. Le cadavre s’écroule à mes pieds tandis que je relâche l’arme qui tombe au sol, et je reste toujours dos à Ivy. « Je déteste ces armes… » Lorsque je me tourne vers elle, on peut voir une tâche de sang qui se forme sur ma chemise et s’agrandit. Encore une foutue balle qui est restée logée à l’intérieur de la plaie, sauf que cette fois ce n’est pas aux genoux, cette fois c’est à proximité du cœur. « Je reviens à toi dans une minute, chérie. » Allez savoir si ces mots sonnent comme une menace ou non. En attendant c’est ma chemise que je viens déboutonner pour m’occuper moi-même d’arracher cette balle. Je ne vais pas demander à Ivy de m’aider, plutôt crever.

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Ivy Trojan
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MessageSujet: Re: Une autre page de l'histoire s'écrit   Une autre page de l'histoire s'écrit EmptyVen 31 Mai - 22:28





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Comment les choses ont pu être ainsi chamboulé, Matthew ? Moi je sais ! Moi je sais ! Ta gueule Katara, je sais bien ça, pourquoi crois-tu que je cherche aussi désespérément Gabriel ? Je me sens enfin prête à avoir mes réponses et j'en ai vraiment besoin, surtout maintenant que Matthew est devant moi. J'ai besoin de comprendre sa haine, de comprendre ses menaces et ses paroles à double sens. Et je ne pense pas que Matthew m'expliquera quoi que ce soit alors Gabriel reste ma meilleure option. Ou alors... La ferme, Katara !

J'entends la provocation de Matthew après que je lui ai tiré les balles des deux chargeurs dans les genoux, mais je ne dis rien, lui jetant juste un regard agacé. Je parie que tu adorerais me voir ramper devant toi alors ne prétends pas que ce sont uniquement les mots d'une femme, Matt, tu ne tromperas personne. Finalement, après avoir mis les choses aux clairs, il est temps de poursuivre ma mission. Je ne m'inquiète pas pour Matthew, il est plus que capable de se défendre et ce lieu n'a pas l'air de posséder de strigoï assez vieux pour être un vrai problème. Alors, mieux vaut que je trouve les ordinateurs, dans ce nouveau siècle, là où il y a les ordinateurs, il y a la connaissance.

Je finis par tomber sur les ordinateurs et ce qui m'étonne, c'est qu'ils ne soient pas plus gardés que cela. Juste une porte blindée que j'enfonce facilement, on a quatre siècles derrière nous ou on ne les a pas, après tout... Je finis par m'installer devant un ordinateur et je commence à le pirater, organisant le transfert de données sur un terminal qui m'appartient. Après tout, je ne peux pas tout exploiter en quelques minutes. Mais ça ne m'empêche pas de filtrer les données pour en garder les plus intéressantes. Dont notamment les noms des chefs de cette section. J'étais en train de lire le rapport de l'un d'entre eux quand soudainement je vois une tête atterrir devant moi. Je tressaillis, non pas à cause de l'horreur de la situation (franchement après les tortures asiatiques, une tête coupée ce n'était franchement rien) mais à cause de la surprise. Que ? Putain, Matthew, bien évidemment.

Tout aussi soudainement, je me retrouve plaquée entre une table et Matthew. Ce qui me surprend réellement, c'est l'étincelle qui me parcourt. On dirait que tu arrives à faire naître du désir en moi, moi qui pensais que seule Katara était encore capable de ressentir cette émotion. Tu parles d'excitation mais je n'ai pas le temps de te répondre que je sens tes crocs s'enfoncer dans ma peau. Je pousse un léger soupir de douleur, mais c'est tout. Peut-être qu'une autre femme aurait hurlé mais encore une fois, la douleur est éphémère. Toutefois, le geste a une signification que je ne suis pas certaine de comprendre. Tu en veux à mon sang pourquoi au juste Matthew ? Pour te venger ? Pour me baiser ? Pour me boire ? Le tout en même temps ? Je ne te comprends pas. Je suis sur le point de parler quand je me fige, entendant tout comme lui le bruit d'une sécurité enlevée. Merde.

Je ne comprends pas forcément mais j'esquive la balle, ce qui n'est pas le cas de Matthew. Matthew... Qui m'aurait poussé ? Pourquoi diable aurait-il fait ça ? Ma survie l'intéresse beaucoup moins que ma mort. Je reste figée pendant que je l'observe tuer son assaillant puis je le vois se tourner vers moi pour parler une dernière fois. Je serre les dents face à l'étendue de sang sur la chemise de Matthew. Mais surtout face à l'odeur entêtante qui s'en dégage. Je me rappelle très bien du goût de ton sang, à cause de Katara et ce n'est pas quelque chose que je risque d'oublier. Ta dernière phrase me fait reprendre les pieds sur terre.

« Il va falloir que tu te décides entre l'ennemie ou l'alliée, Matthew. »


Je hausse une épaule avant de partir à toute vitesse. Non pas pour fuir, mais simplement pour aller chercher le kit de soin que j'avais entraperçu en cherchant cette salle. Je le trouve facilement et en même temps, j'en profite pour prendre l'un des seuls humains encore en vie, l'assommant pour de bon. Toi, si tu veux te réveiller, il te faudra du sang de strigoï sinon tu es condamné. Mais vu que Matthew va te manger... Oui je paye mes dettes. Je me retrouve finalement dans la salle avec Matthew, voyant qu'il avait laissé tombé sa chemise pour essayer de retirer de lui-même la balle.

« Laisses-moi faire. »


Je laisse retomber l'humain avant de m'approcher, poussant Matthew contre la table d'une main contre son torse. Je serre les dents face à l'éclat de désir qui remonte en moi, me rappelant de la sensation de sa peau contre la mienne, de mon corps serré contre son torse. Non, pas maintenant. Même jamais. Je sors la pince et le scalpel du set de secours et avant que Matthew ne puisse protester, je m'y mets. Et pour le distraire, je lui parle. Un coup précis pour agrandir l'ouverture et je peux me contenter des pinces pour aller chercher la balle sans danger.

« Pourquoi tu m'as sauvé la vie ? Non, en fait oublies cette question. Tu m'as sauvé parce que tu es le seul à pouvoir me tuer après des années de torture n'est-ce pas ? »


Je sens ma mâchoire se contracter pendant que j'extrais finalement la balle de sa loge rapidement, relevant un regard sombre vers lui. C'est bon tu es guéris, je t'ai soigné, tu m'as sauvé. On dirait que la balle est maintenant au centre. Et vu que tu as détruit la seule chose qui nous intéressait, on fait quoi maintenant Matthew ? On se bat ? On s'ignore ? On attend les renforts ? A toi de me dire, quelque chose me dit que je saurais très vite ce qu'il en retournera.
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Matthew Thompson
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MessageSujet: Re: Une autre page de l'histoire s'écrit   Une autre page de l'histoire s'écrit EmptyLun 3 Juin - 19:48



Une autre page de l'histoire s'écrit

Déguster son sang… L’entendre lâcher ce petit cri… C’est exaltant ! Excitant même. Tu éveilles toujours certaines choses en moi Ivy, la haine, le désir, mais les deux semblent difficilement s’accorder. Peut-être devrais-je posséder ton corps une dernière fois avant de t’éliminer, histoire de satisfaire les diverses envies que tu déclenches en moi. Si j’ai bien des idées pour la suite, elles sont toutes interrompues par cette présence non désirée derrière nous. Vraiment ? Ces hommes ne savent pas choisir leur moment pour nous menacer. Un peu d’inimitié, c’est donc trop leur en demander ? Faut croire que oui. Je sais que l’homme va tirer avant même qu’il ne le fasse, alors c’est d’abord Ivy que je préserve en la repoussant, voulant être sûr qu’elle soit hors de la trajectoire avant de m’occuper de l’indésirable. Une balle se perd durant l’attaque mais c’est l’humain qui tombe à mes pieds, raide mort, tandis qu’une marque rouge s’agrandit sur ma chemise. Maudites armes… Malgré la situation plutôt inconfortable je ne peux m’empêcher d’esquisser un sourire narquois lorsqu’Ivy affirme qu’il va falloir me décider entre jouer les ennemi ou jouer les alliés.

« Je vais prendre la troisième option. »

Je n’ai jamais aimé devoir choisir entre une option A et une option B, je préfère l’option Matthew, celle que les autres aiment le moins en général. Pourquoi devrais-je choisir entre être l’ennemi et l’allié alors que je pourrais être les deux ? Ou aucun selon le point de vue. Je peux parfaitement la sauver des griffes de l’ennemi mais être celui qui lui arrachera la vie. Enfin avant de parler paradis j’ai une balle perdue à retirer et il ne serait pas très bon pour moi de la laisser traîner là. Et puis il faut croire que ma réponse n’a pas convaincue Ivy parce qu’elle disparaît de mon champ de vision assez rapidement. Tant pis, je la retrouverais bien assez vite, comme toujours, Ivy ne peut pas m’échapper. Je laisse tomber ma chemise et jette un coup d’œil à ma blessure, impossible de voir la balle de ma position, un miroir aiderait sûrement mais franchement… Autant y aller en mode bourrin, enfoncer mes doigts là-dedans et attraper la balle pour l’éjecter de là. C’est en tous cas l’idée initiale avant d’entendre la voix d’Ivy, visiblement de retour.

« Te laisser retirer une balle à proximité de mon cœur alors qu’il te suffirait de l’enfoncer pour finir le travail ? Merveilleuse idée ! »

Je la vois rouler des yeux, je crois, et Ivy laisse retomber l’humain qu’elle tenait pour me repousser sur la table. Tu ravives de doux souvenirs en moi, belle Ivy, la dernière fois que tu m’as fait m’asseoir de cette façon, c’était pour me grimper dessus et me laisser t’offrir une nuit digne de ce nom. Dommage qu’on se contente uniquement de retirer une balle sur ce coup-là. D’ailleurs je ne sais même pas pourquoi je la laisse faire, peut-être parce que si elle avait voulu me tuer, elle n’aurait pas pris la peine de me rapporter un humain encore vivant pour guérir rapidement.

« La dernière fois que ton corps s’est trouvé aussi proche du mien… j’ai mordu à ton cou pour te vider de la totalité de ton sang. Qui aurait cru que tu avais déjà tout prévu cette nuit-là. »

Tu t’attendais peut-être à une autre anecdote, il y en a bien trop à raconter entre nous, des histoires qui se terminent mieux que celle-ci, mais notre histoire n’a plus aucun sens à mes yeux, seule la fin compte, tes trahisons, tes manipulations et tes mensonges. La balle est retirée mais je n’ai toujours pas bougé, je me contente de la regarder depuis ma place alors qu’elle tente de comprendre pourquoi est-ce que je l’ai sauvé.

« Des années de tortures ne seraient pas suffisantes pour toi… Malheureusement je sais que je n’éprouverai aucun plaisir devant ta détresse pourtant méritée, voilà pourquoi je te tuerais rapidement. »

Tout comme je l’avais tué cette première fois. Malgré toute ma haine envers elle, je n’ai pas été capable de lui faire du mal, pas été capable de la torturer, je n’ai pourtant jamais eu de problème de conscience avec qui que ce soit d’autre mais il faut croire qu’Ivy m’a bien trop atteint. Sauf que je sais que malgré le temps écoulé, les choses n’ont pas réellement changées, j’ai beau toujours la détester, sa souffrance ne m’apporterait aucun plaisir. Alors je me contenterais de sa mort à nouveau. Je finis par quitter ma place sur le bureau pour ramasser ce déchet humain et le vider de son sang, aidant ma plaie à guérir plus vite avant de laisser retomber le cadavre à mes pieds. Mon regard se tourne alors vers le disque dur apporté par Ivy que je récupère avant elle, le mettant dans mon dos pour ne pas qu’elle l’atteigne.

« Je récupère ceci, j’étais là le premier après tout. »

Oui vous pouvez le dire, je suis un putain de gamin mais franchement je n’ai aucun mal à assumer ce côté de ma personnalité et puis si je peux continuer de rendre folle Ivy, je ne vais pas m’en priver, bien au contraire.

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Ivy Trojan
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MessageSujet: Re: Une autre page de l'histoire s'écrit   Une autre page de l'histoire s'écrit EmptyDim 9 Juin - 0:50


   


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Je n'arrive plus à savoir où nous en sommes Matthew. Sommes-nous ennemis ou alliés ? Vers quoi te penches-tu ? Parce que là-dessus, c'est toi qui possède le pouvoir dans notre duo. C'est toi qui désires me tuer après tout. Et c'est encore toi qui m'a poussé au milieu de cette pièce remplie d'ennemis. Mais c'est toi également qui m'a tiré en dehors de la trajectoire de la balle. Alors qu'est-ce que je dois en déduire ? Ta réponse ne m'étonne pas tant que ça. Ca serait bien trop simple de dire si tu es un ennemi ou un allié, mieux vaut laisser planer le doute et te décider à la dernière seconde n'est-ce pas ?

Je laisse échapper un soupir mais c'est tout ce que je fais avant de me décider à bouger. Non, je ne fuis pas, je vais simplement à la recherche d'un kit de soin et d'un humain pour permettre à Matthew de se soigner. Oui, je paie mes dettes, et là, je dois à Matthew si ce n'est la vie, au moins quelques minutes de souffrance. J'arrive finalement devant Matthew pour le voir tenter de retirer la balle seul. Je prends du coup la parole pour lui annoncer ce que je vais faire et sa réponse me fait lever les yeux aux ciels.

« N'oublies pas que ce n'est pas moi qui veut tuer l'autre... »

Je laisse retomber l'humain et je m'approche de Matthew, déposant ma main contre son torse pour le pousser contre la table. Et là, je m'attelle à retirer la balle. Mais en même temps, je lui pose une question qui m'interpelle depuis son sauvetage. Même si je pense en connaître la réponse. Sauf que j'ai besoin de croiser son regard pour comprendre la vérité, sa vérité. Alors je laisse retomber ma main une fois que j'ai retiré la balle et je le regarde. Je me prends une remarque dite d'une voix douce mais contenant un incroyable venin. De quoi est-ce que tu parles, Matthew ? Je ne réussis pas à cacher ma surprise face à cette réponse. Prévoir ma mort ? Depuis quand est-ce que tu penses que j'ai prévu ma mort ? Je n'ai jamais rien prévu, ni de mourir, ni de vivre avec Katara, ni même de revenir à la vie ou de te recroiser.

« De quoi est-ce que tu parles ? Je n'ai jamais prévue ma mort. »

Je prononce ces mots tout doucement mais ça n'empêche pas Matthew de continuer à parler et à décrire comment il me tuerait apparemment. Je me recule d'un pas mais je ne dis rien, le regardant juste. Je ne suis pas certaine de pouvoir décrire les sentiments qui me traversent devant son envie de... destruction je suppose. Qu'est-ce que je t'ai fais, Matthew ? J'ai cru comprendre que j'étais une faiblesse, l'amour est une faiblesse, surtout pour un strigoï. Mais ça ne justifie pas ta haine. Alors qu'est-ce que j'ai fais de plus ? Ou... Est-ce que c'est moi qui t'ais fais quelque chose ou est-ce Katara ? Je n'entends pas cette dernière d'ailleurs et cela m'inquiète plus que toute notre situation.

Je t'observe sans vraiment te prêter de l'attention vider de son sang l'humain pendant que je m'appuie à mon tour contre cette table qui a décidément vu un peu trop de choses ce soir. Et je ne reprends contact avec la réalité que quand Matthew reprend la parole. Je vois en même temps qu'il a pris le disque dur que j'ai emprunté à Micha. Eh bien...

« Prends-le si ça t'amuse. Je n'en aurais pas besoin. »

Mais je te déconseille de l'utiliser. Certes, j'ai fais une copie physique de ce que contenait les ordinateurs de cet endroit sur le disque dur mais... Je connais Micha, cette fille est un petit génie de l'informatique qui déteste qu'on touche à ses affaires. Ca m'étonnerait que tu puisses voir autre chose qu'un lapin qui te tire la langue quand tu ouvriras le disque dur sans le mot de passe. Eh oui, un bon vieux virus. Moi aussi je me suis faite avoir plusieurs fois. Et tu veux savoir la meilleure ? Micha n'a que sept ans...

Je retiens finalement un sourire à ses pensées, sachant que de toute façon, la vraie copie contenant les informations se trouve sur un serveur informatique que je possède. De quoi faire tourner un peu Matthew en rond n'est-ce pas ? Disons que c'est ma vengeance pour la tête arrachée déposée sur le clavier. Et de toute façon, s'il y a quelque chose de vraiment intéressant, je lui filerais... Enfin, je suppose. Tu n'es pas très amusante ce soir, Alena. Tiens, tu es de retour Katara ? Et de nouveau en période d'hésitation entre Ivy et Alena ? Et visiblement, en pleine forme aussi. Je continue à observer Matthew du plan de travail où je suis appuyée. Et finalement, je lui pose la question qui nous importe le plus au vu de notre situation.

« Pourquoi est-ce que tu ne me tues pas tout de suite, Matthew ? Si tu veux me tuer rapidement, que tu le fasses maintenant ou plus tard, qu'est-ce que ça change pour toi ? »

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Matthew Thompson
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MessageSujet: Re: Une autre page de l'histoire s'écrit   Une autre page de l'histoire s'écrit EmptyDim 9 Juin - 23:33



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Je retiens un rire amer de s’échapper de ma gorge lorsqu’Ivy affirme que de nous deux ce n’est pas elle qui essaie de me tuer. Tu es drôle Ivy, vraiment ! D’accord tu n’essaies peut-être pas de me tuer, mais tu n’as eu aucun mal à tenter de me détruire alors finalement, lequel de nous est le pire ? Celui qui veut tuer l’autre sans souffrance ? Ou celui qui préfère détruire l’autre sans le tuer ? Tu devrais songer à cela Ivy, avant de vouloir prétendre être la plus sainte de nous deux.

« Je n’oublie rien, contrairement à toi. »

Je ne sais pas véritablement quel est ton nouveau jeu Ivy, peut-être de chercher à me rendre fou ? Dommage pour toi je l’étais déjà avant que tu ne fasses même partie de ma vie. Une fois de plus tu joues les innocente, prétends ne jamais avoir prévu ta mort et c’est presque dingue à quel point tu sembles convaincante Ivy, mais tu n’as pas choisi la bonne personne à tenter de persuader, j’étais là pour rappel, je suis celui qui t’a tué et crois-moi je ne me suis pas loupé, alors à moins de n’avoir prévu le coup tu n’aurais jamais pu revenir à la vie.

« Qui est-ce que tu essaies de convaincre avec ton air innocent ? Je sais quel genre de rose tu es, celle avec bien plus d’épines que de pétales. Je ne marche pas dans ton jeu. »

C’est ma chemise que je ramasse pour remettre sur le dos, elle est sale et déchirée mais elle reste plus classe que les fringues de ces pathétiques humains. Puis c’est finalement le disque dur que j’attrape sans laisser le choix à Ivy, ce qui ne semble pas lui poser plus de problème que ça visiblement. Je fronce les sourcils, est-ce que c’est une méthode pour que je lui rende l’appareil gentiment ? Dans ses rêves ! Je range le petit disque précieusement dans la poche arrière de mon jean et commence à me diriger vers la sortie, du moins c’était l’idée avant de me faire interrompre par une nouvelle question. Je reste dos à elle un instant, laissant un silence peser entre nous. Elle a raison, pourquoi est-ce que je ne la tuerai pas maintenant ? Le problème serait bien vite réglé et je pourrais passer à autre chose.

« La prochaine fois que je te tuerai, je tiens à m’assurer que ce soit la dernière. »

On pourrait se demander d’où sort cette idée mais après tout le clan m’a fait comprendre qu’il y avait plusieurs méthodes pour revenir à la vie et même pour redevenir ce qu’on était avant. Vous y croyez ça ? Un strigoï peut continuer de vivre sans être un strigoï. Ce n’est vraiment pas du jeu ! Et puis qui aurait envie de ça de toute façon ? Peut-être Ivy. C’est un risque que je ne compte pas prendre en tous cas. Puis contre toute attente, j’apparais à nouveau devant Ivy, la plaquant dos à l’un des murs alors que mon regard est planté dans le sien.

« Mais avant de te tuer… Je te ferais regretter ta tromperie. »

Et je ne dis pas cette menace en l’air, mon ton est parfaitement sérieux tout comme mon regard. Je ne suis peut-être pas prêt à te torturer Ivy mais il y a d’autres méthodes pour te faire payer ce que tu m’as fait. Il n’y a pas de raison que tu quittes ce monde sans regrets après tout. Mes lèvres se rapprochent de son oreille et je viens lui murmurer ces mots.

« J’aurais pu t’offrir le monde Ivy. Maintenant je te ferais le détester. »

Maintenant tu détesteras être en vie, sur Terre alors que je suis là, tout près pour te faire payer ta trahison. Je ne suis pas un homme dont on se moque sans représailles Ivy, tu aurais dû le savoir. Te jouer de moi est la pire décision que tu auras pu prendre. Puis finalement je la relâche et quitte cette pièce. Je suis moi aussi venu chercher quelque chose et je ne l’ai pas encore trouvé, et même s’il y a une voix robotique en train de faire un décompte, je ne compte pas partir d’ici avant d’avoir mis la main sur ce que je veux. Deux minutes, ça reste jouable, non ? Il va falloir que ça le soit.

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Ivy Trojan
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MessageSujet: Re: Une autre page de l'histoire s'écrit   Une autre page de l'histoire s'écrit EmptyDim 16 Juin - 17:30





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Qu'est-ce que tu as contre moi, Matthew ? J'ai cru comprendre que j'avais fais quelque chose pour mériter ta haine, de ton avis, mais j'ai beau réfléchir, je ne vois pas ce que cela peut être. Mais j'ai beaucoup de blanc pendant ma vie humaine alors peut-être que cela vient également d'un de ses blancs ? Je ne vois que cette solution parce qu'à mes yeux, rien de ce que j'ai pu faire ne m'aurait valu de mériter la mort à tes yeux par deux fois...

Finalement, je me concentre sur le plus important et pour le moment, c'est te soigner alors on dirait que je vais devoir enlever cette balle. Tu as beau ne pas vouloir être d'accord, je pense que tu sais que tu n'as rien à craindre de moi. Ce qui explique que tu n'ais pas eu une réaction violente. Je serre les dents à sa petite pique sur le fait de ne rien oublier mais je ne réplique pas. Oui j'ai du oublier quelque chose parce que je ne vois pas sinon comment notre histoire a pu finir ainsi. Finalement, j'enlève la balle et je lui demande pourquoi est-ce qu'il m'a sauvé. Et il me parle de la nuit de ma mort, quelque chose comme... Comme quoi j'aurais prévu cette mort. De quoi parles-tu encore ? J'avais beau être au courant de ta nature, je n'ai jamais prévu de finir transformée en vampire, même quand j'étais avec toi. Je prévoyais de vivre une vie humaine riche, intense, mais courte. Oh, je ne veux pas me suicider ou mettre fin à ma vie maintenant que je suis une vampire, je me suis habituée à ce nouvel état. Mais ça ne signifie pas que je le désirais avant, dans ma vie d'humaine. Alors non, je ne l'ai pas prévu. Et le pire, c'est que j'ai le droit à une autre pique et Matthew qui ne me croit encore pas.

« Je ne joue à aucun jeu, Matthew. Je te jure que je n'ai jamais prévu de mourir. Tout comme je n'ai jamais prévu de me transformer. Je ne joue pas, Matt. »

Finalement, je le laisse s'éloigner pour récupérer ce disque dur. Est-ce que Micha va être en colère de le perdre ? Peut-être, mais la connaissant, elle s'amusera également d'avoir coincé un vampire aussi vieux que Matthew. Alors oui, prends-le. Surtout que finalement, ce qui m'intéresse est déjà en lieu sur. Je le vois me regarder avec suspicion mais pour le coup, il ne fait rien de plus qu'empocher le disque dur. J'aimerais bien être une petite souris pour voir ta réaction quand tu essaieras d'en lire le contenu, Matthew.

Quand je vois l'homme qui a été l'amour de ma vie et mon meurtrier se diriger vers la sortie sans m'attaquer... Je finis par parler. Vivre tout le temps avec cette pensée qu'il veut me tuer... Ce n'est pas forcément une vie. Je ne compte pas me plaindre, Matthew. Je veux juste comprendre. Et éventuellement savoir pourquoi tu ne me tues pas. Je ne dis rien de plus quand il parle, affrontant du regard son dos mais je sens l'incompréhension monter en moi. On dirait que tu t'attends à ce que je trompe la mort. Et soudainement, je sens le contact dur du mur derrière moi pendant que Matt est devant moi, à me parler à nouveau. Je plonge mon regard dans le sien et je n'y vois rien d'autre que le vampire sadique et fou dont la Russie a fait les gorges chaudes ces dernières années. En quoi est-ce que je t'ai trompé, Matthew ? Je ne dis rien, toujours rien, parce qu'il n'a pas fini de parler et il me parle de nouveau et mon cœur se serre. Parce que peu importe la raison, c'est moi qui ait provoqué cette haine en Matthew. Et on dirait que c'est à moi de la subir, de l'affronter.

Finalement, je ne ressens plus le contact de Matthew et je le sens partir, laissant retomber ma tête en arrière sur le mur. Qu'est-ce qu'il vient de se passer ? Ces quelques minutes renforcent un peu plus mon idée sur le fait que je ne sais rien de ce qui a pu se passer à la fin de notre histoire. Et j'ai besoin de savoir. J'ai besoin de comprendre, bien plus que je n'ai besoin d'effacer la haine de Matthew.

« σκατά, τι μια ιστορία (merde, quelle histoire...) »

Je relève la tête quand j'entends un compte à rebours et je comprends que je dois y aller. Est-ce que je dois retrouver Matthew pour autant ? Surtout en sachant qu'il va surement tenter encore de me pousser dans mes retranchements ? C'est le bruit de coup de feu qui me décide. Je sors précipitamment de la salle où je suis et je cours en direction des coups de feu. Je me retrouve dans le dos des gars qui attaquent Matthew et je leur brise en une seconde la nuque à tous. Je relève la tête pour croiser le regard de Matthew quand mes yeux s'écarquillent.

«πίσω από σας (derrière toi) ! »


Je ne me fais pas de soucis pour la compréhension de Matthew, après tout, nous nous connus dans ma Grèce natale. A la place, je m'inquiète plutôt de l'homme derrière Matthew qui a un lance-roquette pointé directement sur Matthew. Et cette inquiétude m'empêche d'entendre les hommes qui arrivent dans les couloirs adjacents. Par contre, j'entends les coups de feu et je sens la douleur qui se répand dans mon ventre et dans ma jambe droite à plusieurs endroits, me faisant me courber. Ivy, debout, tu ne vas pas nous laisser finir de cette façon ! J'aimerais bien t'y voir, Katara. On dirait que la situation se corse un peu plus...
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Matthew Thompson
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MessageSujet: Re: Une autre page de l'histoire s'écrit   Une autre page de l'histoire s'écrit EmptyMar 18 Juin - 12:09



Une autre page de l'histoire s'écrit

Elle ne joue pas, voilà ce qu’Ivy essaie de me faire croire. Pourtant tu t’es bien jouée de moi cette nuit-là, probablement plus d’une fois même. Comment veux-tu que je te crois Ivy ? Tu as voulu me tromper avec mon propre créateur, tu as même voulu qu’il m’élimine ! Jamais je ne m’étais autant fourvoyé sur une personne de toute mon existence. J’étais prêt à tout pour toi Ivy, je n’ai jamais aimé que toi mais tu as été capable de piétiner tout ça et aujourd’hui c’est à ton tour d’en faire les frais. Il n’y a pas de raison que je sois le seul à souffrir de nous deux après tout. Je quitte cette pièce parce que je commence à ne plus vraiment apprécier son petit jeu, celui de la femme amnésique. Est-ce qu’elle a vraiment oublié ce qu’il s’est passé ? Est-ce que dans le fond ça change quelque chose ? Pas vraiment, c’est un peu trop facile de dire qu’on a tout oublié en espérant que tout soit effacé, je ne marche pas dans ton jeu Ivy.

Alors je repars sur l’objet de mes recherches, espérant le trouver avant la fin du décompte mais c’est sans compter sur l’intervention de la cavalerie qui doit avoir pour ordre de nous maintenir occupé ici jusqu’à ce que tout explose. Qu’ils aillent se faire foutre eux aussi ! Pourquoi est-ce que tout le monde me gonfle autant aujourd’hui ? Je n’y vais pas de main morte lorsque j’arrache le cœur d’un premier soldat et la tête d’un second, mais c’est tout ce que j’aurais le temps de faire avant que les coups de feu ne débutent et je me sers d’un cadavre pour me protéger des premières balles avant de me mettre à couvert.

« Vous voulez jouer ? On va jouer. »

J’attends que les coups de feu cessent et la seconde suivante, je suis à nouveau au cœur du terrain pour trancher des gorges, envoyer valser des corps et arracher d’autres cœurs. Je me défoule sur ces hommes à défaut de pouvoir me défouler contre Ivy. Tiens en parlant d’elle, c’est sa voix que j’entends m’avertir d’un danger. Je disparais de ma place juste avant que le tir de roquette ne soit lancé, explosant une partie du bâtiment juste derrière moi. Bordel ils n’y vont pas de main morte !

« Ça c’est un jouet qui me plaît. »

Je vois le type commencer à recharger son machin pendant que d’autres coups de feu sont tirés et c’est l’odeur du sang d’Ivy qui remonte dans mes narines. Et merde, pourquoi a-t-il fallu qu’elle intervienne ? Et pourquoi est-ce que j’en ai quelque chose à faire d’abord ? C’est son problème si elle perd la vie ici, je ne l’ai pas forcé à me suivre. D’autant qu’il me reste moins de trente secondes et que je n’ai toujours pas trouvé ce que j’étais venu chercher. Sauf que d’autres coups de feu sont tirés et Ivy ne s’en sortira pas bien longtemps dans cet état. Casse-toi de là Matt, c’est tout ce qu’elle mérite… Fait chier ! C’est le type au lance-roquette que je viens assommer une fois qu’il a terminé de charger avant de me placer devant Ivy, visant les ennemis au lance-roquette.

« Hasta la vista, baby ! »

En espérant que ce soit ce bouton. Faites que ce soit ce bouton. J’appuie. La roquette part et j’ai tout juste le temps d’emporter le corps d’Ivy avec moi alors que ça explose dans mon dos. Je sens bien la brûlure me chatouiller méchamment la peau mais heureusement je nous ai sorti de cet endroit à temps, parce qu’il ne restait plus que cinq secondes et quand le compteur est tombé à zéro, c’est tout le bâtiment qui explose et s’effondre devant nous, nous recouvrant de fumée et de poussière blanche. On doit avoir l’air con tous les deux en Monsieur et Madame Michelin.

« Deux fois que je te sauve la vie, princesse, il ne faudrait pas commencer à en faire une habitude. »

Et on fait quoi maintenant ? Non parce que je peux continuer de la porter dans mes bras encore longtemps mais ses blessures ne vont pas se refermer toutes seules. Est-ce que c’est le moment où je retrouve mes esprits en me disant que ce n’est pas mon problème et la laisse se démerder comme une grande ? Si j’étais intelligent c’est ce qu’il se passerait, sauf qu’il faut croire que je suis con parce que je disparais de cet endroit pour la ramener avec moi, non pas au manoir, mais dans la forêt au bord d’un ruisseau. C’est sur l’herbe que je dépose son corps avant de sortir une lame de sous mes fringues.

« Promis, ce n’est pas encore l’heure où je t’arrache la vie. »

Mais il faut bien te retirer ces balles, non ? D’autant que celle au ventre a eu la gentillesse de s’éclater en plusieurs morceaux sous ta peau, de quoi rendre la partie un peu plus fun. C’est la pointe de la lame que je commence à enfoncer dans sa plaie pour venir lui retirer un premier morceau.

« Je ne te remercie pas de m’avoir fait perdre ma piste. Pourquoi es-tu revenue ? Ne va pas me faire croire que tu as peur pour ma vie, après tout il n’y a pas si longtemps tu avais bien prévu de me l’arracher. »

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