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 La fin d'une vengeance

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Freya Reyes
Freya Reyes
La vengeresse
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MessageSujet: La fin d'une vengeance   La fin d'une vengeance EmptyJeu 28 Déc - 16:27



La fin d'une vengeance
Gallen & Freya

Je ne pensais pas que cette fois-ci tout s’enchainerait aussi vite, voilà un moment que j’étais habituée à ce que les choses traînent, que tout était contre moi pour m’empêcher d’arriver à terme de cette vengeance. Pourtant cette fois les choses aboutissent enfin. Cette fois mon père ne nous échappera pas et paiera pour ce qu’il a fait. Je n’aurais pas vraiment cru qu’on se retrouverait dans une telle course poursuite tous les trois, littéralement une course poursuite, Gallen sur sa moto, moi dans une voiture et mon père dans une autre. Cette fois il sait que l’on ne joue plus, cette fois il sait que nous avons l’intention de l’anéantir une bonne fois pour toute. Alors tu peux fuir père, tel le lâche que tu es, mais je te rattraperai, cette fois je ne te laisserai pas filer.

Alors que je suis pleine d’espoir en tête, je vois la voiture de mon père cogner la moto de Gallen avec assez de force pour le faire glisser. Je ne sais plus ce que je dois faire, m’arrêter pour aider Gallen et prendre le risque de laisser filer mon père ou continuer de le poursuivre sans savoir dans quel état se trouve Gallen. Je devrais m’arrêter je le sais, et j’espère sincèrement que Gallen ne m’en voudra pas de continuer la poursuite mais je ne peux pas perdre contre lui une fois encore. Je ne peux pas le laisser gagner une fois de plus, alors je prie juste pour que Gallen aille bien et puisse nous rejoindre rapidement.

Mon père finit par enfoncer sa voiture dans une vieille usine abandonnée, alors que j’abandonne la mienne à l’extérieur pour que Gallen sache où l’on est. Je prends mes armes et m’enfonce dans l’obscurité de l’usine, sur mes gardes, prête à esquiver et contre-attaquer. Je me demande même pendant un instant si ce n’était pas dans le plan de mon père, d’éliminer Gallen du trajet pour qu’on se retrouve seul à seul dans cet endroit. La dernière fois le même schéma c’était répété, mon père avait profité d’une urgence du côté de Gallen pour se retrouver seul avec moi et m’ôter la vie. Un coup à l’arrière de ma jambe me fait plier genou au sol et je sens alors une barre tirer contre ma gorge, me coupant la respiration. Mon premier réflexe est de tirer sur la barre pour laisser entrer l’air, mon deuxième réflexe est de lui donner un coup de coude dans les parties, ce qui offre un résultat plus concluant. La barre tombe au sol et je prends à peine le temps de respirer avant de glisser sur moi-même, faisant un croche-pied à mon père pour l’envoyer au sol. Je me jette sur lui, un pieu dans les mains pour l’enfoncer dans son cœur même s'il arrive encore à le maintenir en arrière.

- Tu es la déception de cette famille Freya Reyes !

Face à ces mots je balance mon pieu plus loin, c’est peut-être ce qu’il voulait mais ce serait trop facile de le tuer comme ça, juste en enfonçant un pieu dans son cœur. Il mérite pire, il mérite de souffrir, il mérite de me supplier de lui laisser la vie sauve ou de l’achever vite. Mon poing s’abat contre son visage et il nous fait rouler sur le côté, reprenant le dessus. J’esquive son poing de justesse, le laissant frapper le sol au lieu de toucher mon œil et je le repousse à nouveau. Nos réflexes de dhampirs nous permettent de nous remettre tout de suite sur pieds, l’un en face de l’autre, prêt pour le combat.

- J’en ai terminé de me préoccuper de ce que tu penses de moi, je n’ai plus cherché à faire ta fierté depuis le jour où tu as volé la vie de mon enfant.

- Abomination tu veux dire. Au moins je lui aurais épargné de finir comme toi.


Je hurle de rage en me jetant sur lui, frappant par haine et tristesse plutôt que par stratégie. Comment trouve-t-il toujours le moyen d’avoir un impact sur moi ? Je vois ce sourire fourbe sur son visage alors qu’il esquive mes coups, alors que je n’esquive pas les siens. Ma vue se trouble du sang qui coule de mon arcade et il continue de donner des coups, toujours plus fort, me ramenant à cette nuit où il s’est déchaîné sur moi alors que j’étais enceinte. A cette nuit où je n’ai rien pu faire contre lui. Suis-je toujours aussi faible que cette nuit-là ? Suis-je condamnée à perdre contre lui ? Son dernier coup m’envoie tout droit contre sa voiture sur laquelle je m’appuie pour reprendre mon souffle et tenir encore debout.

- Pourquoi ?! Pourquoi suis-je la seule de tes enfants avec qui tu te sois comporté comme ça ?

Il se met à rire, un véritable fou rire qui me donne tout simplement envie de lui éclater la mâchoire. Qui a-t-il de si drôle là-dedans au juste ? Il finit par se calmer, difficilement avant de prendre la parole.

- Pauvre Freya, tu ne l’as donc toujours pas deviné ? Je ne suis pas ton père, une chance pour moi que mes gênes n’aient pas donné... ça. Si je t’ai gardé en vie c’est uniquement pour pouvoir faire souffrir ta mère.

Tout se bouscule dans ma tête, les regards peinés de ma mère, son manque d’agissement, ces quelques bleus que je n’étais pas sûre d’apercevoir sur son corps, la haine de cet homme envers moi, l’opposition totale qu’il y a entre lui et moi. J’ai donc subi toutes ces horreurs pour faire payer à ma mère de l’avoir trompé ? Je crois que c’est encore pire que de savoir qu’il me détestait tout simplement. Pendant des années j’ai essayé de lui plaire, de le rendre fier, de le faire m’accepter, alors qu’avant même ma naissance il savait qu’il me ferait subir tout ça. Je dois le tuer. Il braque une arme vers moi alors que ces mots continuent de se répéter encore et encore dans ma tête: je dois le tuer.

- On ce sera bien amusé gamine, mais maintenant il est temps d'en finir.


Dernière édition par Freya Reyes le Dim 15 Juil - 14:06, édité 1 fois
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Gallen A. Kostas
Gallen A. Kostas
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MessageSujet: Re: La fin d'une vengeance   La fin d'une vengeance EmptyLun 19 Fév - 0:20


La fin d'une vengeance
Freya & Gallen

Ca fait combien de temps que je m’étais pas mis dans les emmerdes ? Je crois que ça devait remonter à la nuit dernière tiens. Mais avec le géniteur de Freya, on faisait fort. Le mec, c’était un mélange entre tous les méchants de l’univers de DC et Marvel réunis. Ça faisait beaucoup de méchanceté en une seule personne, ouais, on est plutôt d’accord. Je freine brusquement, me retrouvant une seconde distancé, pour éviter de me prendre une balle de papi Reyes. C’est qu’il est en forme le pépé. Ça n’arrange pas nos affaires ça. J’ose pas me tourner vers Freya, j’ai beau maîtriser mon bébé, je maîtrise certainement pas les coups en traître de ce mec. Mais j’entends sa voiture qui continue à nous poursuivre donc, c’est plutôt bon signe.

Soudainement, y a un mélange de plein de trucs. La chausse se rétrécit, m’obligeant à ralentir d’un coup (ouais malheureusement, mon bébé est pas encore assez costaud pour gagner le bras de fer contre le 4x4 de papy). Sauf que ce choix doit surement me sauver la vie parce que d’un coup, je valdingue. Je comprends dans un coin de ma tête qu’il a du profiter d’une seconde d’inattention pour me cogner mais… putain que ça fait mal. Faut imaginer, se prendre le macadam à 110km/h, même quand on a une supercombinaison et un corps surentraîné… Bah putain que ça fait mal. Je crois même que je suis à deux doigts de m’évanouir. Surtout quand je relève le regard.

« Oh putain… C’est officiellement la pire journée de ta vie, bébé. »

Ouais ouais, je m’adresse à mon bébé motorisé plutôt qu’à ma jambe en charpie, mais c’est pour éviter de vomir mon dernier repas. Quoi que l’état de ma moto n’arrange rien à l’état de mon estomac. Je suis pas certain que ce soit récupérable cette fois. Je baisse le regard sur ma jambe, voyant l’os qui ressort dans un angle certainement pas naturel. Je bouge précautionneusement, manquant de m’évanouir sous la douleur et l’odeur de brûlure émanant de mon blouson et de la peau de mon flanc. Sale état. Sale nuit. Saleté tout court d’ailleurs, pépé, tu vas avoir une note salé de frais à ta charge.

Heureusement, avant de partir à la recherche de pépé, on avait quand même prévu le truc. Résultat, j’ai été voir Effy qui m’a fait deux petites cadeaux. Dont un que je débouchonne d’une poche de ma veste, avalant le précieux liquide à l’intérieur. Pouah. Comment font les vampires pour aimer le sang ? Ce mélange au goût de rouille est dégeu. Mais l’effet est presque immédiat, je remets ma jambe en place et je la sens qui se ressoude correctement. On était d’accord avec Freya, hors de question de se transformer en strigoï mais on allait pas cracher sur la possibilité de soigner des blessures mortelles en deux deux. Et là, je suis plutôt content de notre choix. C’est pas que ressembler à Deadpool me tente pas mais… Ca me tente pas. De toute façon la tenue de lycra ne m’irait pas, vraiment. J’ai pas osé demandé à Effy qui a fournit le sang de strigoï qu’on a eu mais… J’ai une pensée pour son psychopathe, faites que ce soit pas lui, je veux rien lui devoir. Et puis… Le fait d’avoir son sang dans mon corps, ça fait de lui… Un mec de ma famille ? Oh putain, je vais vraiment vomir là.

Au bout de deux minutes, je peux me relever, avec sur mon téléphone la localisation du GPS de la voiture de Freya. Ils ont parcourus encore un petit bout de chemin. Heureusement, je trouve un véhicule au bout de deux minutes de course, bon c’est pas le bolide du siècle mais du coup, en moins de cinq minutes après l’accident, je me retrouve devant la voiture de Freya. Maintenant, ça serait cool que j’ai pas raté la fête, déjà que j’ai eu du mal à avoir l’invitation… Et Freya me laissera jamais oublié ça si je suis encore en retard. Pourtant, c’était pas faute d’être parti à l’heure hein. C’est la faute aux pépés psychopathes. Et aux voitures blindées. A mort les voitures, dieu s’appelle moto. Une pensée d’ailleurs pour ma petite chérie, personne n’a intérêt à la toucher avant mon retour.

Je rentre dans le bâtiment et je retrouve rapidement pépé psychopathe, faut dire que c’est pas dur de le trouver, le mec rigole comme Dark Vador. Enfin… Si Dark Vador devait rire. En attendant, on a qu’à dire qu’il rigole comme Voldymort, ou un nom de ce genre. Bref, comme tous les petits méchants, sa place est dans un joli petit cimetière. Quoi que le cimetière n’est pas obligatoire. Je vois rouge quand je vois l’arme de pépé pointé sur une Freya immobile, bien trop immobile. Choc ? C’est pas l’heure, mon ange.

Je déboule dans la pièce et pépé a juste le temps de détourner son arme vers moi mais pas le temps de tirer. Je lui rentre dedans avec la force d’un boulet de canon dopé aux jus de strigoïs (mais malgré tout toujours blessé, ouais ouais, on fait pas de miracle non plus). Mais bon, ça enlève juste tout le raffinement de l’action, mais c’est toujours aussi efficace parce que j’entends l’une des côtes de papy se fendre sous mon poids. En temps normal, ce genre de bruit, ça m’écoeure, vous savez, ce chatouillement pas du tout agréable dans la colonne vertébral pendant que votre gorge elle se remplit d’acide ? Bah là, c’est bizarre mais y a pas ça. Faut croire que démonter du Dark Vador, ça vaccine contre l’horreur.

« Je t’ai manqué, pépé ? Désolé, je te promets que je ne serais pas en retard à ton enterrement. »

Il sort de l’état de choc et il me balance une mandale. Bon d’accord, celle-là je l’ai mérité, j’aurais pas du causer mais le buter plutôt. Sauf que d’une, même si j’ai envie de protéger Freya, si jamais je le bute à sa place, elle me le pardonnera pas. De deux, même si intellectuellement, je sais que ce mec est responsable de pleins de malheur… Bah j’ai bien assez de sang comme ça sur les mains sans buter quelqu’un que j’avais pu considérer comme de la famille un jour.

Je pousse un grognement en encaissant son coup avant de répliquer, histoire de donner le temps à Freya de se reprendre. Par contre, ma princesse guerrière, il serait temps de se reprendre nan parce que, j’aimerais éviter qu’on fasse comme les films hollywoodiens et que le mec réussisse à s’échapper en se rendant compte qu’il est dans la merde… Parce que je te préviens, la course, ça sera pas pour moi dans les deux/trois prochaines heures hein…

« Freya ? »
 

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Freya Reyes
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MessageSujet: Re: La fin d'une vengeance   La fin d'une vengeance EmptyDim 15 Juil - 14:06



La fin d'une vengeance
Gallen & Freya

Pendant un instant je ne suis plus vraiment là, avec son arme braquée sur moi c’est loin d’être le bon moment pourtant, mais je réalise beaucoup de choses grâce à ses mots. Ce n’est pas mon père, pas biologiquement parlant du moins... Pourquoi est-ce que ma mère l’a laissé faire ? Pourquoi ne s’est-elle pas enfuie avec moi ? J’imagine à cause de mes deux frères. C’est à elle que j’en veux maintenant, elle qui l’a laissé détruire ma vie, nos vies. Ce monstre. Ce monstre n’est pas mon père. N’est-ce pas une merveilleuse nouvelle tout compte fait ? Je ne descends pas de cet homme. Mais de qui alors ? Tant de questions. Et mon père biologique, qui est-il ? Qu’est-il devenu ?

- Freya ?

Le regard toujours dans le vague, la voix de Gallen me fait revenir peu à peu à moi et je les aperçois alors en plein combat. Je n’ai même pas fait attention que Gallen nous avait rejoint, mon père aurait bien pu me tuer trois fois s’il n’était pas intervenu. Mon père assène un coup de coude au visage de Gallen suivit d’un coup de pied en plein thorax qui l’envoie au sol. Puis il se met à courir pour prendre la fuite. Non, hors de question ! Je me baisse pour récupérer l’arme bloquée dans ma chaussure et je tire. Une balle le transperce à l’arrière du genou droit, une autre à l’arrière du genou gauche et il s’écroule, rampant dans son sang pour se sortir de là. J’avance vers lui sans le lâcher des yeux, dépassant Gallen, ne voyant rien de plus que ma vengeance au bout du tunnel. Mon arme est braquée vers le front de mon père quand je continue d’avancer en prenant la parole.

- Tu n’es qu’un monstre pitoyable et arrogant qui prend plaisir à détruire des vies.

J’arrive jusqu’à lui mais plutôt que de tirer et l’achever tout de suite, je balance mon arme plus loin et flanque un premier coup de poing au visage de cet homme qui se disait être mon père durant toutes ces années. Aujourd’hui je sais, il n’est rien pour moi si ce n’est un monstre à abattre. Il n’est pas ma famille, pas mon père, pas mon sang. Un deuxième coup de poing s’abat sur son visage et lui fait cracher du sang.

- Tu as voulu ruiner mon couple. Troisième coup de poing. Ruiné ma carrière. Quatrième coup de poing. Et tu as pris la vie de mon bébé ! Cinquième, sixième, puis septième coup de poing.

Le visage de mon père est complètement boursouflé par mes coups tandis que mes poings sont devenus rouges de son sang. Il me regarde de son œil qui n’est pas gonflé et je le vois toujours, ce mépris qu’il m’a toujours destiné. Sa respiration est sifflante et même s’il peut parler, je sais qu’il ne me demandera pas de l’épargner, jamais il ne s’abaissera à ça.

- Tu as détruit bien trop de vies pour que je te laisse repartir.

Ma mère. Gallen. Mon bébé. Moi. Pourtant je ne suis pas une tueuse, je n’achève que les strigoïs pour sauver des vies, mais pas des membres de mon espèce, ni des autres d’ailleurs. Mais lui ne mérite pas de vivre, n’est-ce pas Gallen ? Mon regard se tourne vers lui, comme pour avoir son approbation avant de lui porter le coup final. C’est tout ce qu’il faut à mon lâche de père pour sortir une lame dont ne sait où et me renverser pour l’enfoncer dans mon flanc. Je lâche un faible cri de douleur... Avant de me mettre à hurler de rage et le repousser. Je nous fais basculer à nouveau et arrache la lame enfoncée dans mon corps pour lui donner facilement cinq ou six coups de couteau dans la gorge. Son sang gicle sur mon visage et sur mon corps alors que je continue de lui hurler ma rage, ma peine, ma douleur. Puis finalement il lâche son dernier souffle et le silence revient, ne restant plus que ces larmes qui coulent sur mon visage, se mêlant aux gouttes de son sang. Mes mains tremblent alors que je relâche la lame qui rejoint le sol, mais je ne me suis toujours pas relevée, restant au-dessus de ce cadavre que je viens de massacrer. Ne suis-je pas devenue comme mon père finalement ? Un autre monstre.

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Gallen A. Kostas
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MessageSujet: Re: La fin d'une vengeance   La fin d'une vengeance EmptyLun 3 Juin - 11:10



La fin d'une vengeance
Freya & Gallen

Hum la situation est légèrement critique dans le coin. Vraiment, on a pas idée d'inviter pépé psychopathe à une fête. Le mec est complètement fêlé, par contre c'est vraiment pas le genre de fêlé qu'on apprécie. Là c'est le genre de fêlé qui nous fait évoquer que dans un jeu, le mec serait le boss final du jeu. Bah écoutes pépé, si c'est ça, il est temps de mettre fin au jeu.

Bon en tout cas, on peut dire que j'arrive au bon moment parce que papy, il avait l'avantage sur Freya. Sauf que je vais certainement pas le laisser gagner contre ma Freya. Désolé pépé mais si y en a un de vous deux qui doit crever, ça ne sera pas Freya. Je l'ai déjà perdu trop longtemps pour te laisser me l'arracher encore une fois. Par contre vraiment, ma dhampir adorée, il serait temps de te réveiller parce que sinon, tu pourras pas m'en vouloir d'avoir buté pépé. Je te jure que là, c'est soit lui ou moi. Et déjà en temps normal, le mec est dangereux mais là, blessé comme je le suis, c'est pas vraiment équitable. C'est comme Superman contre Batman, c'est grillé à mille kilomètres qui va gagner entre les deux !

Soudainement, je me retrouve à étouffer un grognement de douleur parce que pépé se rebelle et se rappelle de ses années de jeunesse où il était encore souple. Et bien sur, faut que ça tombe sur ma tronche. Je suis pas un sac de boxe hein ! Alors vas t'exercer ailleurs pépé. Je reprends ma respiration en m'étouffant à moitié, découvrant l'étendue de mes poumons. Je pensais pas que ces petites choses pouvaient faire aussi mal. Mais j'arrive à me redresser à moitié pour suivre la suite même si y a des petites larmes de crocodiles qui m'échappent à cause du choc. Vraiment pépé, je crois que j'aurais préféré un coup de pied... Euh nan oublies ce que je viens de dire. Le thorax, c'est cool !

Bref, y a Freya qui braque, tire et s'avance vers le vers rampant. Euh chérie, tu peux le tuer tout de suite tu sais ? T'as pas besoin de faire traîner le plaisir. Ouais ouais, je sais, on parle de la mort d'un être humain. Mais encore une fois c'est soit lui soit Freya. Pis franchement, vu le passif du mec, le tuer c'est rendre service au reste de l'humanité. Il me rappelle ma douce maman tiens. A me rappeler d'aller vérifier qu'elle est toujours enfermée dans son asile celle-là. La camisole de force va si bien à ma douce maman !

Bon par contre la colère, ça va pas trop à Freya. Enfin, si, dans certaines situations, ça peut être sexy, mais là ça fout juste les jetons. Depuis quand tu cognes aussi dur chérie ? Je veux bien que tu lui en veuilles mais tu sais, t'as pas besoin de le transformer en hachis le monsieur, on compte pas le bouffer. Et c'est pas forcément très ragoûtant d'ailleurs comme spectacle. Freya se tourne finalement vers moi, comme pour avoir mon autorisation de le buter. Sauf que franchement, si je suis dans cette usine, c'est parce qu'on en a déjà discuté. Donc je vois pas trop ce que tu attends, ma dhampir.

Je ne retiens pas un halètement de surprise quand je vois le pépé avoir un dernier sursaut de vie et attaquer Freya. Non, juste non. Je me redresse mais je me fige en plein mouvement quand je vois Freya attaquer avec une hargne que je lui connaissais pas. Okay... Là chérie, tu fais flipper un peu. Bon d'accord, beaucoup. Rappelles-moi de ne pas te mettre en colère dans le futur, d'accord ? C'est le bruit de la lame contre le sol qui me fait reprendre mes mouvements et je me mets précipitamment debout pour rejoindre Freya, manquant de me casser la gueule à mon premier pas. Bon bah je suppose qu'on peut dire adieu pépé, puisses-tu ne plus jamais revenir nous mordre le cul ! J'arrive finalement sur Freya, entourant son visage de mes mains pour la faire tourner la tête vers moi. Allez, te laisses pas aller Freya chérie, faut qu'on se casse de là avant que les potes de pépé ne viennent le chercher pour leur partie de pétanque hebdomadaire.

« Freya ? Respires tigresse, c'est terminé maintenant. Tu l'as vaincu, ne le laisses pas te faire plus de mal... »


Parce que je vois dans ton regard que tu es presque plus hantée qu'avant et ça, ça ne va pas du tout. Je caresse les joues de Freya du bout de mes doigts, avant de descendre le regard vers son ventre. Et là, je remarque cette tâche de sang qui s'agrandit. Du coup, je fouille dans la pochette accrochée à la ceinture de Freya, sachant déjà que je vais y trouver la capsule de sang de strigoï qu'Effy m'avait fourni. Un miracle pour se soigner et vu qu'on est plus en danger de mort, on peut considérer que c'est le moment de la prendre. Je l'attrape et je la tends vers Freya. Et maintenant sois gentille, prends ce truc et... Je sais une réflexion idiote m'envahit mais si le sang, c'est le même que celui que j'ai pris, est-ce que ça fait de Freya ma demi-soeur ? Rha putain non, va falloir que je me lave le cerveau au javel maintenant !

« Prends ça Freya, je te jure que t'iras mieux quand ton sang arrête de faire un nouveau tapis sur le sol. »


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Freya Reyes
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MessageSujet: Re: La fin d'une vengeance   La fin d'une vengeance EmptySam 8 Juin - 20:20



La fin d'une vengeance
Gallen & Freya

Est-ce que tout est vraiment terminé ? J’ai du mal à m’en convaincre, pourtant le corps de mon père repose bien devant moi, raide mort et complètement abîmé. Je me rends compte à quel point je me suis déchaînée sur lui mais c’est ce qu’il méritait, pas vrai ? Dites-moi que je ne suis pas devenue un monstre comme lui… Je le regarde, le souffle court, les larmes coulant sur mon visage et je n’ai pas la force de me relever, je n’ai pas la volonté de m’éloigner de son cadavre. C’est terminé à présent, il ne nous fera plus jamais de mal, sauf que ça ne retirera rien au mal qu’il a déjà pu faire. Est-ce qu’on parviendra à s’en relever Gallen ? Je me sens si détruire à l’intérieur mais je sais aussi que seul toi est capable de me rendre vivante, de me redonner mon souffle. Ce sont les mains de Gallen autour de mes joues qui me poussent à enfin détourner le regard du cadavre de mon père. Mes yeux embués se posent sur lui et comme toujours Gallen me réconforte, me dit que ça va aller.

« Je l’ai tué… Je l’ai tué. »

Je répète ces mots, comme si j’essayais de me convaincre que tout est bien réel, qu’il est véritablement mort. Je l’ai tué, pas de la meilleure des façons mais au moins il n’appartient plus à ce monde. Je m’agrippe aux bras de Gallen, le corps tremblant alors que je me lève de ma place, que je me lève du dessus du cadavre de mon père pour m’en éloigner. Puis Gallen me tend une fiole de sang que je devine être celui d’un strigoï, autrement il ne dirait pas que ça ira mieux ensuite parce que mon sang arrêtera de couler. Je ne sais pas réellement ce que je suis censée penser de ça, boire du sang de strigoï pour se remettre de nos blessures, ce n’est pas très fairplay, non ? Mais je ne débattrais pas sur ce sujet avec toi, pas ce soir en tous cas, je n’ai pas la force pour ça. Alors je me contente d’acquiescer et d’avaler le contenu de cette fiole avant de croiser à nouveau le regard de Gallen.

« Ils vont savoir que c’est nous. »

A l’académie, ils vont forcément savoir que c’est nous, pas vrai ? Mon corps est encore tremblant, probablement parce que je suis en état de choc mais ça finira par passer, il le faut bien. Je ne veux pas que la vie de Gallen soit détruire à cause de moi, mon père nous a assez détruit comme ça, je ne le laisserais pas avoir cette dernière victoire sur lui, à la limite il l’aura seulement sur moi. Je suis prête à assumer, je suis sa fille après tout, enfin pas biologiquement parlant d’après ses propos mais ça ne change rien au fait qu’il m’a éduqué.

« Vas-t-en… Rentre chez toi et efface tout ce qui te relie à ce qu’il s’est passé. On n’est pas obligé de tomber de tous les deux. Je ne te laisserais pas tomber à cause de lui. »

Ma famille, ma responsabilité. Tu n’as pas à en faire aussi les frais Gallen et je suis douée pour inventer des histoires, personne n’a à savoir que tu étais avec moi ce soir. Je ne veux pas qu’ils te prennent Gallen, je regrette déjà tellement tout ce qui a pu t’arriver par ma faute, je ne veux pas te causer plus de tort. Alors qu’attends-tu pour partir Gallen ? Ne reste pas là. Vas-t-en ! De nouvelles larmes coulent le long de mes joues alors que je le repousse de mes deux mains en arrière.

« Ils arrivent alors fous le camp ! Tu as déjà perdu ton moroï à cause de moi, ne perds pas non plus ta liberté. »

Oui on en a déjà discuté, tu sais que ce n’était pas réellement ma faute, que c’était celle de mon père, mais ça n’efface pas la culpabilité que je ressens. Ta vie aurait été beaucoup plus belle si tu n’avais pas croisé ma route Gallen et il est temps que je t’en libère, il est encore temps pour toi de te construire une vie meilleure.

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